Dictionnaire des injures littéraires

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Broché : 816 pagesAuteur : Pierre Chalmin
Collection : Dictionnaires
ISBN-10 : 2253162361
Date de Publication : 2012-03-21
Le Titre Du Livre : Dictionnaire des injures littéraires
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Dictionnaire des injures littéraires a été écrit par Pierre Chalmin qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Dictionnaire des injures littéraires a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 816 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Dictionnaire des injures littéraires que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #280678 dans LivresPublié le: 2012-03-21Langue d'origine: FrançaisDimensions: 6.75" h x 4.25" l x 1.25" L, Reliure: Poche816 pagesExtraitAu lecteur II vous vient quelquefois un dégoût d'écrire en songeant à la quantité d'ânes par lesquels on risque d'être lu. Paul Léautaud A quoi bon lire du mal de personnages qu'on ne connaît pas ? Proféré par des personnages qu'on ne connaît pas non plus ? Le premier intérêt de ce dictionnaire sera d'éclairer les générations nouvelles, et de leur apprendre, par leurs détracteurs, l'existence des mille saints, sages, rois, princes, prophètes, généraux, peintres, musiciens, écrivains, sculpteurs, femmes, hommes d'État et histrions, qui ont agité le monde depuis qu'on le dénigre avec des mots. S'ils sont un peu perspicaces, nos néophytes remarqueront qu'insulteurs et injuriés portent parfois le même nom : c'est probablement qu'ils s'en voulaient ; la haine, à la différence de l'amour, est souvent réciproque. Pourquoi n'avoir pas recueilli au contraire les gentillesses, les admirations, les extases et les béatitudes qu'on éprouve bien naturellement a contempler son prochain ; pourquoi avoir compilé la fastidieuse matière d'un si grand nombre d'offenses, et n'avoir pas plutôt proposé un dictionnaire des flatteries ? Envisageons d'abord le catalogue des amours sans vocabulaire, sans syntaxe, sans idée, sans rien du tout, qui recenserait nos contemporains : il aurait déjà à lui seul dix fois le volume de cet ouvrage. Voilà pour l'argument pratique. Songeons ensuite qu'il est, sauf exception, infiniment moins honorable de proclamer son adoration que de déclarer son mépris. Que pour écrire ad hominetn, il faut connaître l'homme, et ne pas craindre de l'affronter si on a oublié qu'il vivait encore... A moins bien sûr de laisser faire le temps en confiant à son journal, c'est-à-dire à sa postérité, ses humeurs : la vengeance se déguste alors une fois le vengeur froid, par un étrange pari qui est celui de la survie de ses ennemis. L'injure comme moyen d'extermination d'un rival a connu son ère glorieuse avec l'avènement de la bourgeoisie arrogante, qu'on a ironiquement appelé les Lumières. Elle a sévi, dans toute sa fielleuse virulence, comme «moyen pour se faire, avec rien, de la notoriété» selon une recette que donne Barrés, tout au long du stupide XIXe siècle. Elle s'est arrêtée une fois cette bourgeoisie parfaitement installée, au milieu du siècle dernier, avec la sacralisation judiciaire de la diffamation et la fin des duels. On remarquera en effet que les plus écrasantes injures, renouvelées de l'antique, datent de Voltaire et qu'elles finissent en France sous de Gaulle. On insulte aujourd'hui en se taisant, conspirant les silences : c'est un progrès qui confine à l'imitation des anémones. Quelques autres attraits que je pourrais signaler à ce «génocide platonique» qui est d'abord un livre d'humour - la formidable bibliothèque dont j'ai perdu la clef, où se déchirent cruels rhéteurs et poètes assassins, contempteurs stipendiés et haineux maniaques, vedettes éphémères et critiques lugubres, que discrètement dominent un petit nombre d'esprits lucides qui ne concèdent rien à leur époque ni à leur langue ; toute une comédie humaine en somme, aggravée de littérature -, je préfère m'en remettre au jugement du lecteur dont je suis le très-humble obligé, qu'il sache lire ou pas ne m'important guère, et m'offrir d'un coeur égal aux louanges ou aux outrages dont il voudra bien me gratifier, me défiant par-dessus tout de sa mortelle indifférence. Pierre CHALMINRevue de presseC'est une imposante boîte à gifles de 700 pages, à ouvrir avec précaution. Car dans ce festival de vannes rassemblées par Pierre Chalmin, on ne croise pas que des gens sympathiques : un bon mot peut révéler courage et lucidité, mais aussi des idées à vomir, où l'homophobie et la misogynie le disputent à l'antisémitisme. Pourtant, même si les blagues racistes sur les Auvergnats ne vous font plus rire, du moins les pires phrases de la littérature sont-elles ici tournées avec style. De mauvaise foi ou pas, c'est toujours plus inventif que les mots doux d'Anelka à son sélectionneur. (Grégoire Leménager - Le Nouvel Observateur du 9 septembre 2010 )Pierre Chalmin ne commente pas les "injures" qu'il a recensées. Il se contente d'une courte introduction générale, pour expliquer qu'il a choisi cette collection de vacheries selon trois critères : "La notoriété de l'injurié, la qualité de celui qui injurie, et le caractère outrancier, humoristique ou d'une absolue mauvaise foi de l'insulte." C'en est assez pour nous mettre l'eau à la bouche... En France, "les plus écrasantes injures datent de Voltaire et finissent sous de Gaulle", constate Pierre Chalmin. Est-ce à dire que les moeurs sont devenues plus douces et les gens plus tolérants ? "On insulte aujourd'hui en se taisant, conspirant les silences", estime l'auteur du dictionnaire. En tout cas, si les polémiques littéraires sont moins virulentes qu'autrefois, Internet peut leur donner un immense écho. L'heure n'est plus aux duels sanglants, mais au grand bourdonnement de la Toile. Un progrès ? (Robert Solé - Le Monde du 17 septembre 2010 )Présentation de l'éditeur« Nietzsche, un tzigane » « Aragon, tant et tant d'arrivisme pour arriver si peu ! » « Mallarmé, intraduisible, même en français » « Baudelaire réunit la pauvreté du chiffonnier, le sarcasme du mendiant, le désespoir du parasite » « Sand, comme femme elle inspire le dégoût, comme homme il donne l'envie de rire » Les entrées de ce dictionnaire se caractérisent par trois principes : la notoriété de l'injurié, la qualité de celui qui injurie, et la tournure humoristique, outrancière ou d'une absolue mauvaise foi de l'insulte.Un ouvrage authentiquement incorrect. P. W. , Elle.
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0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Jouissif !Par WFQuelle belle initiative de Pierre Chalmin que d'avoir réuni ces fragments, ces injures, et surtout QUEL TRAVAIL ! travail de lecture et de sélection de sa part ! C'est colossal, et c'est très agréable de trouver cet ouvrage non moins colossal en format poche...C'est donc sous la forme d'un dictionnaire qu'est présentée cette somme des insultes littéraires, un dictionnaire où les entrées sont les noms des injuriés. (Un index à la fin permet de retrouver aussi les noms des insulteurs).Ce qui se fait de meilleur en termes de piques subtiles, de calembours grossiers, de vilaines boutades, de vulgarités, de critiques constructives, d'analyses fines, de gros mots, - et j'en passe ! - est réuni ici.Que dire de l'intérêt littéraire de cet ouvrage ? Pas grand chose, compte tenu du nombre très vaste des auteurs qui y sont insultés et insultants : on en aime certains, d'autres non, mais c'est là qu'est l'extrême jouissance qu'on en retire, car on prend plaisir à voir insultés ceux qu'on déteste et on tire une grande satisfaction quand ceux qu'on aime insultent avec brio !L'équité est globalement respectée : les insultés sont, à une page ou une autre, les insulteurs, et les rôles sont ainsi souvent inversés (Voltaire insulte Rousseau et d'un autre côté Rousseau insulte Voltaire, pour citer un "couple" connu...).Pluralité et diversité des auteurs garanties ! On trouve de tout : Sarkozy et Chirac côtoient Flaubert, Tailhade, Plutarque, Cioran, Mauriac, Léautaud, les frères Grimm, le Baron d'Holbach, Suétone... Il y en a des centaines ! et de toutes les époques : de l'Antiquité à nos jours !Quels reproches pourrait-on faire à cette anthologie géniale ? Peut-être certaines insultes sont-elles un peu fades, et dont l'ouvrage mériterait d'être expurgé... On peut aussi relever quelques manques : certains passages très crus de Baudelaire contre Sand auraient mérité d'y figurer, de même que les attaques de Proust contre Sainte-Beuve, quelques billets de Satie, quelques épigrammes du Parnasse satyrique de Théophile de Viau, un peu des lettres de la Princesse Palatine, des satires de Boileau... Mais un tel monument ne sera jamais exhaustif !Une petite sélection pour ouvrir l'appétit :"Bizet, dont la musique est pour moi une pure ordure..." - Léautaud"Après avoir, tout au long de son sonnet [La Beauté], prodigué les non-sens, les absurdités, les obscurités, les impropriétés, les imprécisions, le poète termine sur une apothéose du flou. Et voilà comment on torche une oeuvre impérissable, en coulant des sottises dans un moule assez beau, mais non pas irréprochable." - Aymé, sur Baudelaire"J'ai voulu reprendre saint Augustin. Nausée mystique. C'est à vomir." - Gide"Dante, je crois, est comme beaucoup de belles choses consacrées : on n'ose pas dire que ça vous embête." - Flaubert"S'il avait seulement écrit en langue latine, au lieu d'échauffer les esprits en langue vulgaire, il ne lui serait rien arrivé." - De Maistre, sur Galilée"Faire des mauvais vers lui est complètement égal." - Péguy, sur Hugo"Cet homme-là n'a jamais pu entendre parler d'un sujet quelque peu pathétique sans se répandre en eau. On aurait dû l'endiguer." - Twain, sur Lamartine"La comtesse de Noailles, c'est de la chiasse, mais avec des éléments solides." - Mauriac"Rimbaud, fumiste réussi,Dans un sonnet que je déplore,Veut que les lettres O, E, IForment le drapeau tricolore." - CoppéeJe m'arrête là et vous laisse découvrir les 800 pages de cette anthologie/dictionnaire pour 8,60€ et sans réfléchir !
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